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Désobéissants piégés par une journaliste masquée du point

 
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croc



Inscrit le: 15 Mar 2007
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MessagePosté le: 15 Juin 2007 13:59    Sujet du message: Désobéissants piégés par une journaliste masquée du point Répondre en citant

http://www.lepoint.fr/content/societe/article?id=187939

Société

Militantisme
Mon stage chez les néo-contestataires

14/06/2007 - Marie-Sandrine Sgherri - © Le Point

Les nouveaux contestataires se veulent non-violents, joyeux, efficaces. Tout cela s'apprend. Une journaliste du Point a participé à un stage de « désobéissance ».

L es clowns qui ont perturbé le G8, c'étaient eux. L'occupation du toit de l'Unedic à Paris en avril pour défendre le régime des intermittents, eux aussi. Eux encore la « manif de droite » le 20 mai, pour saluer l'élection de Nicolas Sarkozy aux cris de « Du travail pour les racailles » ou « La culture, ça fait mal à la tête ». Un happening le 7 avril à la pyramide du Louvre, où du sang - en fait du colorant alimentaire acheté rue Montmartre - a été répandu dans le bassin pour dénoncer devant les touristes interloqués le génocide rwandais « made in France », eux à nouveau. Eux, ce sont les « désobéissants ». Des militants, plus ou moins jeunes, plus ou moins expérimentés, mais qui ont fait de la désobéissance civile leur mode d'action favori.

Ces manifestations semblent débridées. En fait, elles ne s'improvisent pas. Essayez donc, si vous en doutez, de bloquer une autoroute en compagnie d'une poignée d'amis, même déterminés ! Essayez de faire le maximum de tapage médiatique sans cocktail Molotov ni lancer de pavé. Tentez de faire rire jusqu'à un cordon de CRS sans pour autant apparaître comme de purs hurluberlus sans cervelle ni conscience !

Pour mieux maîtriser les techniques de l'agit-prop moderne, des stages sont organisés. Un site Internet au nom explicite, desobeir.net, propose deux jours de « formation à l'action directe non violente » associant « approche théorique et exercices pratiques, mises en situation, techniques et bricolage ». Le lieu est tenu secret jusqu'au dernier moment. Sage précaution, puisque le premier stage, en décembre dernier, faute de discrétion, s'était déroulé sous la surveillance de la police.

C'est donc quelque part dans le sud de la France que 45 stagiaires se sont retrouvés pour apprendre les rudiments d'une action de désobéissance efficace. Ils sont déjà militants, s'inquiètent des dérives de la science, des excès du consumérisme, des menaces sur les libertés publiques. Ils protestent contre le nucléaire, la pub, les OGM, le fichage biométrique généralisé, le « néocolonialisme ». Ils soutiennent les Palestiniens, les sans-papiers, les sans-logement... Quelle que soit la cause, tous fustigent l' « immense passivité » de leurs concitoyens. Eux veulent agir.

Hurluberlus ? Pas du tout. Marginaux ? Encore moins. Gilles*, l'organisateur, est chercheur en sciences politiques. Sacha, notre formateur à la non-violence, commercial. Les stagiaires aussi viennent de tous les univers. Pierre, adhérent de Greenpeace et vieux de la vieille du combat antinucléaire, est, dans le civil, un simple artisan. Quelqu'un qui a des employés, des clients et des fournisseurs, qui paie ses factures et ses impôts. Mais, il y a deux ans, quand un ULM a survolé le chantier de l'EPR à Flamanville pour prouver que le site n'était pas à l'abri d'une attaque terroriste, Pierre en était. Quand des Zodiac ont mené une « inspection citoyenne » de la base sous-marine de l'île Longue, il y était aussi. « Il faut bien informer les gens, explique-t-il, puisque même nos candidats à la présidentielle ignorent ce qu'est l'EPR et combien nous possédons de sous-marins nucléaires d'attaque ! »

A côté, Thierry est un tendron. Il n'a pas 30 ans. Ingénieur en aérospatiale, il a vu lors de son premier job l'alliance des scientifiques, des militaires et des financiers. Aujourd'hui, il en est sûr : « Le développement durable, c'est de la com' ! Une entreprise est mue par le seul profit. Lui confier le soin de préserver l'environnement est un non-sens. » Ricardo a peu ou prou le même parcours. Maître de conférences en informatique, il a carrément démissionné, effaré du manque de conscience éthique de ses collègues. Mouche aussi est une repentie, du marketing cette fois. RMiste volontaire, elle court les manifs déguisée en clown, une activité qu'elle juge « mille fois plus utile à la société que mon ancien job ». Il y a là aussi un éleveur de chiens, ancien chargé du service d'ordre d'un grand club de football, une bibliothécaire, des salariés d'associations, des étudiants...

Jusqu'où ces militants sont-ils prêts à aller ? Eh bien, justement, ça dépend. Premier exercice proposé par Sacha, qui a adapté les techniques de la négociation commerciale à la formation non violente : deux lignes sont symboliquement tracées dans l'herbe. A leurs extrémités, deux possibilités : est-ce violent/non violent ? Le feriez-vous/ou pas ? Selon les actions proposées, c'est à chacun de se situer le long de ces lignes et de tracer ainsi les contours relatifs de « l'action directe non violente ». Par exemple, briser les ampoules des illuminations de Noël afin de lutter contre une débauche d'énergie écologiquement incorrecte. « Violent », estiment les uns. « Non violent », estiment d'autres, qui ne le feraient pas pour autant car c'est « médiatiquement contre-productif de tirer sur le traîneau du Père Noël ».

Pas de mots d'ordre, de tables de la loi idéologiques, de bréviaire : les désobéissants sont aux antipodes du militantisme de papa. Ici, le mot « chef » est banni : on préfère parler de « référent ». Banni aussi le « on » : l'activiste doit toujours dire « moi, je ». Car chez les désobéissants règne l'hyper-démocratie : hors de question qu'une minorité s'incline devant la majorité et chaque réunion doit parvenir à un parfait consensus. En raison d'un vieux fond anar ? Sans doute. Parce qu'ils sont les produits du consumérisme individualiste qu'ils vomissent pourtant ? Aussi. Mais pas seulement. De fait, c'est le « moi » activiste qui va occuper un pylône à 30 mètres au-dessus du sol. Son moi encore qui va narguer les CRS et finir dans un panier à salade. Bref, ce moi a son mot à dire.

Mais parvenir au consensus dans une réunion de désobéissants suppose là aussi de maîtriser certaines techniques. b.a.-ba : pratiquer la communication non verbale pour que chacun s'exprime mais sans chaos. Les mains s'agitent en l'air pour signifier l'approbation, le même mouvement vers le sol signifie la réserve. Quand un militant s'enlise, on lui montre, par un moulinet des index, qu'il est temps d'accélérer. Enfin, tout désobéissant qu'on soit, ici aussi il faut lever le doigt.

Une pseudo-réunion est organisée à titre d'exercice. Par groupes de cinq, les stagiaires doivent discuter de l'ordre du jour suivant : une manifestation contre l'arsenal nucléaire français est prévue dans deux jours, des milliers de personnes déguisées en missiles sont attendues sur les Champs-Elysées. Manque de bol, un attentat sanglant à Londres risque de faire passer nos bombinettes ambulantes pour une provocation et l'on court à la cata médiatique ! Que faire, comme disait Lénine ? Dix minutes, pour construire un consensus à cinq, c'est court mais pas insurmontable. Pierre, l'antinucléaire, écarte d'emblée l'hypothèse « annulation » : « Désolé d'être terre à terre, mais une manif, c'est de l'argent. Il ne faut pas l'oublier. » Enzo, jeune journaliste dans des médias alternatifs, est quant à lui partisan d'une adaptation du discours : une banderole, par exemple, liant le risque terroriste et la menace de la prolifération nucléaire. Refus catégorique de Pierre : « On n'improvise pas à deux jours d'une grosse manif. » Enzo propose un compromis : un tract, moins voyant qu'une banderole et plus explicite. En vain. Pas si facile le consensus entre désobéissants !

Si Pierre incite à ne pas improviser avant une opération, Gilles conseille de savoir s'adapter pendant l'action. Ainsi, durant la campagne présidentielle, Bové et Besancenot ont marché sur l'Elysée pour demander des comptes sur le programme M51, le futur missile nucléaire français. Manif à succès puisque José Bové, molesté, demandant aux CRS de reculer, a eu les honneurs du 20 Heures. C'était en réalité une « diversion », nous révèle Gilles. « Un gros coup était prévu. Mais on l'a annulé parce que visiblement il y avait eu des fuites. » On n'en saura pas plus. Qui sait, le « gros coup » servira peut-être une autre fois.

Après le déjeuner bio et végétarien, nous passons à l'atelier « techniques de blocage ». Empêcher le transport de déchets dangereux, interdire aux ouvriers l'accès à un chantier, comme celui de l'EPR, perturber l'arrivée des employés à une base militaire : autant d'actions spectaculaires et non sans risque. Elles supposent d'abord un repérage soigneux des lieux et des forces en présence. Une fois sur place, plusieurs options pour tenir la position. Hélène déconseille, surtout aux filles qui, comme elle, ont une petite tête, de s'enchaîner le cou à une grille par un antivol en forme de U. Pendant que deux « U » circulent dans le cercle des militants, Hélène s'explique : « Avant de se rendre compte que la tête ne passe pas, les flics essaient toujours de forcer plutôt que de scier. Ça fait mal ! » Plus ingénieux, les « armlocks », des tubes en simple PVC pour la démonstration, mais qui, en action, seront soit en acier, soit renforcés par du grillage recouvert de plâtre. Les armlocks permettent aux activistes de s'enchaîner les uns aux autres par des mousquetons en passant leurs bras dans les tubes. Le système d'accroche est invisible et les policiers doivent le scier en prenant moult précautions. « Ils nous donnent même des lunettes pour qu'on ne reçoive pas des trucs dans les yeux », nous rassure Gilles.

Nous découvrons que le flic peut devenir le plus sûr allié de l'activiste : « Lors des blocages, les plus agressifs ce sont ceux qui sont bloqués , prévient Gilles. N'hésitez pas à demander à la police de vous protéger. » En cas de manquement, les activistes peuvent aussi compter sur leur « legal observer », des témoins qui ne participent pas à l'action, mais qui notent soigneusement comment se comportent les forces de l'ordre.

Dernière technique de blocage, la tortue, qui ne nécessite aucun matériel. Imaginez un « noeud » d'activistes : 7 ou 8 personnes assises par terre qui ont emmêlé leurs jambes les unes aux autres, et dont les mains, qui s'agrippent par-dessous, sont invisibles. Raffinement suprême : s'habiller de la même couleur pour que les policiers s'y perdent. « Une bonne tortue peut durer vingt minutes », affirme Hélène. En Ecosse, où des pacifistes se relaient pour bloquer pendant 365 jours le site de Fastlane, la plus grande base de l'Otan en Europe, Gilles a même vu une « tortue » enduite de peinture fraîche. Il en rigole encore : « Ce sont les flics qui payent pour le nettoyage de leurs uniformes. Ils n'osaient pas y toucher. »

Dernier atelier : le training médias. Notre formateur, Raphaël, a travaillé d'abord dans un magazine, avant d'officier au Lab TV, une chaîne indépendante sur le Web. La plupart des journalistes, explique Raphaël, sont des fainéants. Les autres, « pleins de bonne volonté », sont des « manipulateurs de bonne foi » qui ont intériorisé les désirs de leur direction. Démonstration à l'appui : Raphaël a filmé l'exercice « grandeur nature » d'un précédent stage. Des activistes y perturbaient l'inauguration fictive d'un incinérateur d'ordures ménagères. Le montage « style TF1 » montre des manifestants décervelés, tandis que le maire du village est un notable soucieux du bien public. Pour éviter cette Berezina, Raphaël conseille de préparer son argumentaire, de préférer les phrases courtes qu'on répétera en boucle pour éviter tout montage, de citer des chiffres dont les médias sont friands. Il conseille aussi de choisir comme « contact presse » une jolie fille et, si la conscience du désobéissant n'y répugne pas, d'adapter ses propos aux médias : parler du « fond » aux médias sympathisants, insister sur « la santé publique ou le coût pour le contribuable sur TF1 » .

Place maintenant à l'action. Mais attention, même les plus expérimentés ne sont pas à l'abri d'un fiasco. Quelques jours auparavant, les désobéissants français ont été piteusement mis en échec à Fastlane, la base de l'Otan. « Les paniers à salade étaient garés juste à l'endroit où nous sommes arrivés. » Seuls les porteurs d'armlocks ont été gardés à vue. Les autres en ont profité pour filmer des Allemands. Au son d'une flûte, une dizaine d'entre eux, couchés et enchaînés sur la route, ont chanté imperturbablement au milieu des flics affairés. Une leçon pour Marc, militant pacifiste acharné, qui soupire : « On en est encore loin. Chez nous, c'est toujours le bordel. »

Le pense-bête du bon désobéissant

A vant toute action, le militant doit observer quelques règles élémentaires : ne pas oublier ses papiers d'identité pour éviter de longues heures d'attente en cellule. Les prévoyants penseront à leur carte Vitale et à l'attestation jointe en cas d'hospitalisation. Il faudra aussi penser à s'attacher les cheveux pour donner moins de prises aux forces de l'ordre, à respirer par le ventre pour évacuer son stress, à sourire et à chanter pour manifester sa non-violence. Ne pas oublier non plus de prévenir la société ciblée de ses revendications - en cas de poursuites, le juge vous en saura gré. Penser aussi à envoyer un communiqué de presse, mettre au point un plan B en cas d'imprévu. Surtout, bien vérifier qu'on a avec soi le numéro de téléphone d'un avocat §

Désobéir peut vous coûter Cher (ou pas)

S eul regret à la fin du stage émis par quelques participants : l'absence d'un atelier sur les risques juridiques liés à la désobéissance. Voici donc une petite session de rattrapage. Les peines encourues varient selon l'action (y a-t-il destruction ou pas ? ). Elles varient aussi, et c'est plus étonnant, selon la cause défendue. Bruno Rebelle, organisateur du blocage de l'autoroute A41, au nom de la défense des vallées alpines, a été dispensé de peine. Les militants de Greenpeace qui ont déversé vendredi des têtes de thon devant le ministère de l'Agriculture n'ont pas été inquiétés. Mais celui qui a déversé du maïs OGM devant le siège de campagne de Nicolas Sarkozy a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 700 euros d'amende. Au hit-parade des luttes « cools » : le barbouil-lage de pub : au maximum, les militants se sont vu infliger 200 euros d'amende avec sursis. A Paris récemment, la peine s'est faite symbolique : 1 euro et à Lyon, devant le tribunal de police, Me François Roux, leur avocat, a obtenu la dispense de peine.

Pour les faucheurs volontaires, le tarif est nettement plus lourd. Poursuivis pour « dégradation commise en réunion », ils risquent jusqu'à 75 000 euros d'amende et cinq ans de prison. Par trois fois, relaxés en première instance, ils ont été en début d'année condamnés en appel. Jean-Emile Sanchez et José Bové, multirécidivistes, ont écopé respectivement de deux mois et quatre mois ferme. François Roux est « déçu » mais pas accablé : « Quand je défendais les objecteurs de conscience, j'obtenais toujours la relaxe, et le jugement était systématiquement infirmé en appel. Il a fallu vingt ans de combat pour que l'objection de conscience soit autorisée ! »

En attendant, les militants parient sur le nombre. 250 faucheurs ont ainsi demandé à comparaître volontairement pour embouteiller les tribunaux. Avant cela, les désobéissants tentent d'embouteiller les commissariats : « En province, explique Me Alexandre Faro, avocat de Greenpeace, 60 militants peuvent suffire. Impossible de tous les garder à vue. » M.-S. S.

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croc



Inscrit le: 15 Mar 2007
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MessagePosté le: 20 Juin 2007 12:29    Sujet du message: En réponse Répondre en citant

A la suite d’un article de Marie Sandrine Sgherri (M.S.S) publié dans l’édition du 13 juin 2007 du Point, magazine de désinformation propriété de la holding Artemis (Pinault), sous le titre « Mon WE chez les néo-contestaires ». La journalfiste a jugé bon d’infiltrer un stage d’apprentissage à l’action directe non violente dans le Vercors. Voici une réponse en forme de riposte immédiate présenté sur RL lundi 18 joint :

Ah, tu nous as bien berné ma grosse taupe ! T’as dû te marrer comme une baleine de retour de reportage avec tes collègues les morses aux dents longues. En chœur : CLAQUEMENT DE MAINS ET CRIS DU PHOQUES. « Ces imbéciles heureux n’y ont vu que du feu ! » Et vas’y que je te pose une question sur ta vie et vas’y que je cherche à la confirmer auprès de ton pote. Journalfiste masquée, tu faisais, de fait, un sal boulot pour ton maquereau François Pinault.
Le temps d’un WE prolongé dans une immense baraque, on fait copain-copine entre doux rêveurs. Des gens de gauche de tous les âges qui souhaitent s’engager davantage ou transmettre leurs expériences de lutte. Les confidences vont bon train autour de la cheminée, mais c’est sans compter sur marie-cendrier, qui a les oreilles qui traînent jusqu’au plancher !

Vêtue d’une battle dress, un treillis caca d’oie, qui prouve tes préjugés de classe sur ce que doit être l’habit guerrier de l’activiste. (Ton coincé de bourgeasse) « Oui, monsieur le rédacteur suprême en chef, pour vous, j’ai approché les néo-contestataires… ».

Tu es venue avec des méthodes de flics, pour satisfaire ta curiosité malsaine et celle de ton patron industriel. C’est vrai qu’au Point, vous avez toujours privilégié le colportage des ragots fumeux sur les politichiens et les politichiennes, au dépend du devoir d’information et de la déontologie.

Bien sûr, tu prends les précautions minimales pour ne pas risquer que ton activité de désinformation ne soit qualifiée de diffamation par un juge. Chaque nom est légèrement modifié. C’est ainsi que sous la plume servile de MSS, mon nom d’oiseau, c’est Enzo. Balancez lui des seaux de goudron fumant dessus à cette pie voleuse !

Quant à Abeille, elle devient mouche. C’est qu’elle a de l’humour et de l’imagination la musaraigne ! Dis donc MSS, t’es la seule à avoir entendu l’animateur de l’atelier média conseiller de choisir une jolie fille comme contact presse. Faudrait penser à récurer tes esgourdes avec un balai à chiotte, ma cocotte, çà a l’air d’être grave embouché à l’intérieur !

Pour terminer, Marie-cendrier, un conseil : cesse de réprimer tes fantasmes en les attribuant aux autres. C’est vrai que ta frustration doit être grande de ne pas avoir pu suivre en Irak les lâchers de bombes Démocratiques, en qualité de journalfiste amie embedded au cœur d’un régiment de solides GI ! So Romantic ! Pour combler ce manque pourquoi ne pas infiltrer un groupe de militants violents plutôt que des pacifistes ? Je te suggère d’aller gratter sous le menton des barbus de l’armée d’Allah à Gaza. Eux apprécient beaucoup la compagnie des journalfistes. Même que quand ils se séparent d’un reporter, ils leurs arrivent d’en conserver un bout.
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Jeuf



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MessagePosté le: 20 Juin 2007 13:28    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas le temps de relire l'article, mais je me souviens pas qu'il ait été insultant pour les militants... alors ce genre de propos de ta part risque de porter préjudices aux militants..

peut-être qu'on peut lui reprocher de ne pas avoir dit qu'elle était journaliste
peut-être qu'elle répondrait que ça eu faussé la manière de se comporter des militants...
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croc



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MessagePosté le: 20 Juin 2007 13:47    Sujet du message: Peut être Répondre en citant

rr

Dernière édition par croc le 22 Juin 2007 15:59; édité 1 fois
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croc



Inscrit le: 15 Mar 2007
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MessagePosté le: 20 Juin 2007 13:50    Sujet du message: précision Répondre en citant

Il y a une charte de déontologie des journalistes:

Sa démarche qui est contraire à au moins un des articles de la charte des
droits et devoirs des journalistes:

http://www.anjrpc-freelens.org/article.php3?id_article=65&PHPSESSID=8951486e21edb5db33d048a5d49
ligne 5, 6 et 7
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Jeuf



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Localisation: Paris et Auvergne

MessagePosté le: 20 Juin 2007 16:15    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Peut être que tu pourras consulter les militants avant de parler en leur nom ?



???
Tu peux me dire où est-ce que je parle au nom des militant?
Je faisais part de mes sentiments, ici, succintement dans un post. rien de plus.

Citation:
Demande à ceux qui y étaient avnt de jouer les redressurs de torts, HERR DOKTOR....

Mais bon, je vais dire qu'effectivement je craignais des répliques désagréables de ta part, même si je faisais qu'une simple remarques...et je continue de penser que ton de ton texte ne donne pas une bonne image du mouvement non-violent.
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croc



Inscrit le: 15 Mar 2007
Messages: 148

MessagePosté le: 21 Juin 2007 10:33    Sujet du message: j Répondre en citant

Je m'attend également à des remarques hors de propos, désagréables et demobilistrices de ta part quand j'écris un post sur zecc.

Quand tu dis que je devrais pas écrire cela pour ne pas nuire aux militants, tu te mets à leur place. Alors qu'ici, çà me paraît difficile.

J'exprime également mes sentiments par rapport à un article dont les conditions de fabrication m'ont particulièrement choqué.

Si tu considère qu'il est violent de s'exprimer comme je le fais, demande l'avis des premiers concernés ( ceux dont la vie intime a été révélé dans l'article sans les consulter préalablement).

Il y en a au moins 4 ou 5 que tu connais.
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Kristo
Administrateur


Inscrit le: 18 Déc 2003
Messages: 1910

MessagePosté le: 22 Juin 2007 18:42    Sujet du message: Répondre en citant

On a hésité, et finalement on a mis l'article sur le site : voir sur www.desobeir.net les commentaires en haut de la page "On parle de nous"
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criton



Inscrit le: 01 Fév 2006
Messages: 756
Localisation: paris

MessagePosté le: 24 Juin 2007 16:59    Sujet du message: Répondre en citant

Méthodes de flic... D'autres journalistes se contente de reprendre des sources policières telles quelles et font passer les militants pour des terroristes :
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=82718
Cette journaliste a au moins le mérite d'avoir voulu se faire son idée par elle même, je ne sais pas ce que je pense du procédé mais en tout cas je trouve que le résultat n'est pas ce que tu décris, elle est assez mesurée, elle ne parle que des activités et de ce qui est lié à la militance et presque pas de la vie privée des individus (quelques professions citées et c'est tout), c'est même surprenant pour un hebdo comme le Point.

En toute logique il faudrait faire le même reproche et avec la même agressivité (le "goudron fumant", le "balais à chiotte", son avenir comme otage du Hamas) aux Yes men (usurpation d'identité), Pierre Carles dans "Pas vu pas pris" (enregistrement en douce de conversation téléphonique pour son film), au mec allemand qui a fait "Tête de turc" (se faire passer pour un immigré pour se faire embaucher au black par des petits patrons allemands), bref à tous les gens qui ont disimulé leur intention et/ou leur identité pour voir et entendre ce qui leur semblait inaccessible autrement.

Ton reproche à Jeuf de parler au nom des autres m'a fait pensé à autre chose, j'ai tout relu en cherchant une précision que je n'ai pas trouvé, est ce que celui qui a fait la sortie sur RL dont tu rends compte a pensé à demander leur avis aux stagiaires désigné dans l'article du Point (je dis ça parce que le "nous" est utilisé dans la première phrase)?
Il est vrai que tout ça ne me concerne pas au titre de stage puisque je n'y étais pas, cela dit ça me concerne autrement puisque cette polémique est médiatisée ici sur "organisons nous".
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